Cars News, Exposition 04/02/2016

L’édition 2016 de Rétromobile : Toujours Plus

by Rédaction

L’édition 2016 de Rétromobile fait immanquablement penser à Roland Barthes qui, en 1957, écrivait dans son livre « Mythologies », une Ode à la DS 19 : « Je crois que l’automobile est aujourd’hui l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques : je veux dire une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un objet parfaitement magique.
La nouvelle Citroën tombe manifestement du ciel dans la mesure où elle se présente d’abord comme un objet superlatif. Il ne faut pas oublier que l’objet est le meilleur messager de la surnature: il y a facilement dans l’objet, à la fois une perfection et une absence d’origine, une clôture et une brillance, une transformation de la vie en matière (la matière est bien plus magique que la vie), et pour tout dire un silence qui appartient à l’ordre du merveilleux. La «Déesse» a tous les caractères (du moins le public commence-t-il par les lui prêter unanimement) d’un de ces objets descendus d’un autre univers, qui ont alimenté la néomanie du XVIIIe siècle et celle de notre science-fiction: la Déesse est d’abord un nouveau Nautilus. » (extrait des Œuvres complètes I, Éditions du Seuil).

Cela résume parfaitement le point de vue que nous pouvons  avoir lorsque nous voyons l’incroyable profusion de modèles rares, dans des états « show room » , la tendance cette année est celle du modèle italienne des années 70, Lamborghini, Maserati, Bizzarini, Ferrari sont les présents sur les stands, car les plus demandés.

Nous avons devant nous le rêve de tout collectionneur , des voitures plus belles qu’à leur sortie d’usine. Pour certaines, rarissimes,  le visiteur pourra imaginer en garnir son musée imaginaire,car ces voitures sont toutes autant de rêves inaccessibles. En effet l’envolé de la côte de certains modèles d’année en année est fulgurante, mais aussi sidérante la Lamborghini Miura progresse de 450 000 euros à 800 000 euros, les Ferrari Daytona suivant leur état et leur « pédigrée » tournent dorénavant autours du millions d’euros.

Présent aussi, des voitures de course beaucoup plus abordable que les tourismes sport, mais de bien entendu, elle ne pourront être utilisées que sur circuit.

Et pour ceux qui souhaitent repartir avec des parcelles de mythe en trois dimensions,  il est possible de trouver de formidables modèles réduits,  de 100 à 29 000 euros.  La passion n’a pas de prix, même si elle peut encore se raisonner… un peu.

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