Economie 07/05/2020

Le secteur aérien pris dans la crise du Coronavirus

by Rédaction

Les conséquences économiques liées au Covid-19, apparaissent de façon plus significative au niveau du transport aérien. Les compagnies aériennes confrontées à un arrêt quasi total de leurs activités annoncent des plans sociaux: 5.000 suppressions d’emplois chez SAS, 12 000 chez British Airways, 2000 chez Icelander, 3000 chez Raynair ou encore 3000 chez Air France.
En effet début mai le nombre de vols était inférieur de 91% par rapport à la même période de 2019. Cette diminution spectaculaire est la conséquence des différentes mesures prises pour endiguer la pandémie du Coronavirus.
A Paris, l’aéroport d’Orly a été fermé pour la première fois de son histoire le 31 mars. A ce jour la faiblesse du trafic est telle que Roissy-Charles de Gaulle est largement dimensionné pour accueillir la totalité de celui-ci.

Air France-Klm qui a eu recours au chômage partiel à multiplié par cinq ses pertes par rapport à la même période de 2019, soit moins 324 millions d’euros.
Afin de permettre à Air France de pouvoir être en mesure de continuer son activité, la Commission européenne a autorisé la France à apporter une aide de 7 milliards d’euros, constituée de 4 milliards de prêts bancaires garantis à 90% par l’État à 90% et de 3 milliards de prêts directs de l’État.

La compagnie ne prévoit qu’une lente reprise à partir de l’été, et un retour au niveau d’avant la crise pas avant plusieurs années. Cette perspective d’activité réduite se traduit par une réflexion sur un nouveau plan de nature à entraîner ‘un repositionnement de sa flotte en incluant une réduction de la capacité d’au moins 20% en 2021 par rapport au niveau d’avant la crise’.

Les conséquences de la crise économique au niveau du transport aérien apparaissent aussi au niveau des constructeurs comme Airbus. Le président de l’exécutif Guillaume Faury annonce que la société « perd de l’argent à une vitesse inédite », et qu’une baisse d’un tiers ou plus de la production est totalement envisageable. En effet Airbus ne fabrique plus que 40 A 320 par mois contre des objectifs de plus d’une soixantaine d’appareils avant la crise liée à la pandémie.

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