Milano 2018, fashion, design…mais surtout Culture!

by Rédaction

A la fin de  l’année 2018 pourquoi ne pas redécouvrir la Lombardie. Depuis des décennies Milan a construit son image sur la mode et le design. 2018 signe son retour à la tradition… sans renier toutefois ce qui a fait sa renommée. Un mix séduisant qui réconcilie culture du paraître et  haute création . Tout cela au rythme d’évènements artistiques nombreux auxquels la magie de Noël ajoute une note festive.  

Pour l’occasion Milan a véritablement été mis en scène pour préparer à Noël et l’esprit de la fête se diffuse de la Piazza Duomo jusque dans ses quartiers plus secrets, offrant au visiteur-promeneur animations visuelles , spectacles d’exception, et évènements culturels plus sélectifs.

Naturellement le Duomo, l’une des plus grandes cathédrales gothiques du monde, et symbole du chef-lieu de la Lombardie en est le coeur. Sur sa piazza un énorme arbre de Noël et son traditionnel marché de Noël avec ses petites échoppes de bois gorgées de produits artisanaux et de nourriture. Mais Noël sur la Piazza Duomo c’est, lorsque le soleil s’est couché. L’immense Calendrier de l ‘Avent du I er au 24 Décembre qui théâtralise l’endroit. Les façades des immeubles deviennent alors le lieu de performances visuelles et musicales. Toujours Piazza Duomo, mais du côté opposé  La Rnascente a paré ses arcades d’un flamboyant jeu d’illuminations baroques et, ses vitrines offrent des animations avec marionnettes; La fête est là, avec sa profusion mais aussi un sens certain du décalage et de la dérision.

Tout à côté sur la Piazza della Scala, au Palazzo Marino, pour la onzième année, est accueilli un chef d’oeuvre présenté gratuitement au public grâce à une action de mécénat. Cette année c’est l’Adoration des Rois Mages de Pietro Vannucci, surnommé Il Perugino, un artiste majeur de la renaissance italienne. Mais avant d’être révélée au public, l’ oeuvre est réellement mise en scène avec le passage dans une « anti-chambre » où une succession de plans, de zooms projetés sur de grands écrans révèle les secrets de l’oeuvre, sa construction, les messages dissimulés dans le tableau. Puis c’est la salle où l’oeuvre elle-même paraît. 

Evidemment toute fashion-victim pourra, au sortir de l’exposition, emprunter le petit tram rouge Chanel  où est présenté le N°5  et les nouveaux rouges à lèvres de ce noël. Tout comme elle pourra déambuler dans le Quadrilatero della Mode ou sous les immenses verrières de la Galleria Vittorio Emanuele II où se trouvent de nombreuses enseignes du luxe.

Mais Milan ce sont aussi mille petites rues qui dévoilent des lieux plus secrets. Ici la manufacture qui édite les créations de Gio Ponti, plus loin le magasin en articles pour beaux arts Ditta Cesare Crespi dont l’arrière cour abrita l’atelier de l’artiste Gae Aulenti. 

De ruelles en ruelles vous voilà arrivé à la maison des Atellani construite par Pietro Portaluppi dans les années 1920. Mais cette « folie » d’esprit renaissant avec la structure typique de la Renaissance abrite secrètement une campagne dans la ville, dissimulée derrière la façade d’un salon de dégustation. Le passé surgit, une fois franchie une porte dissimulée. Dans le jardin intérieur de la villa à 2 niveaux, 2 époques se côtoient, 2 Histoires aussi et, au fond du jardin… la vigne de Léonard de Vinci. Une vigne reconstituée d’après les analyses scientifiques des ceps retrouvés dans le sol et restituée là, devant vous, entourée d’une petite clôture et à laquelle on accède par un petit portail en fer forgé. Car c’est à cet endroit, dans l’ancienne demeure que résida Léonard quand il travaillait à la Cène, et y planta la vigne que lui offrit Ludovic le More lorsque cette oeuvre fut achevée.

Tout près, de l’autre côté de la rue, Leonardo da Vinci encore. Et c’est l’église dominicaine Santa Maria delle Grazie et La Cena, cette oeuvre de Leonardo da Vinci à la technique révolutionnaire. Celle-ci se dévoile après le passage d’un lourd contrôle. Nous sommes dans l’ancien réfectoire du  couvent.                    . A droite sur le mur, au dessus de l’ancienne porte qui menait au cuisines, le Dernier Souper. Tout en pastels, le tableau saisit par ses lignes simples, une construction qui se soumet au message. Sobriété, gestes épurés, drapés esquissés, un lointain paysage tranquille en arrière plan. L’expression d’une poignante conscience du destin.

Dans le réfectoire, disposés dans des consoles, des dessins au graphite ou à la sanguine, de Leonardo da Vinci aussi, oeuvres de taille modeste mais qui montrent l’incroyable sens du trait et la maîtrise des proportions. Alors quand le regard se dirige vers l’oeuvre réalisée sur le mur de gauche, face au Dernier souper, et découvre une Crucifixion de Giovanni Donato Montorfano.              , L’opposition des constructions, le traitement du sujet montre toute la modernité de Leonardo da Vinci. La confrontation remplace toutes les démonstrations.

Et combien d’autres lieux à Milan qui échappent au temps fugace de la mode et de la frivolité. Des places, des palais, des façades qui surprennent le passant. Ici vestiges antiques, là des murailles médiévales, ou encore l’héritage renaissant de Jean Galeas Visconti ou de la famille Sforza. Milan se découvre en flânant, tout comme Milan se retrouve tout en retrouvant ses artistes dans un audacieux télescopage des siècles et des styles.  

Le symbole bon enfant, mais ô combien sympathique, en est la célébration le 16 décembre du Panettone, le gâteau traditionnel de la ville mondialement connu. Le Panettone de Noël a été conçu cette année par le maître chocolatier Davide Comaschi: un panettone de 132, 200 kg recouvert d’une mosaîque en chocolat servi à 1000 personnes dans le Galerie Vittorio Emanuele II en présence du maire de Milan, lui-même.

Et pour toute escapade milanaise quelques adresses:

Un hôtel, pourquoi pas le TownHouse Galleria dans la Galleria  Vittorio Emanuele II, la galerie marchande la plus fashion de Milan.

Une petite faim? Entre beaucoup de restaurants,  e

Le

Le                        

 

Print Friendly, PDF & Email
Leave a comment