Restaurant Astier

by Rédaction

Dans une ambiance bistrot typiquement parisienne des années 50, situé au 44 de la rue Jean-Pierre Thimbaut , le restaurant Astier offre un cachet indéniable. Dans ce décor digne des films noirs de Melville, ou de ceux de Jean Gabin, l’accueil est chaleureux, le service aussi efficace que discret. La cuisine y possède la sérénité des plats traditionnels revisités avec sagesse, sans aucune fausse note.En cuisine se perpétue une tradition française de plats chaleureux servis sur nappe en tissu à petits carreaux rouges et blancs. En entrée, que ce soit le foie gras de canard aux noisettes et Chutney de fruits secs et pruneaux aux clous de girofle ou la Bisque d’Etrilles avec son minestrone de légumes et aïoli de tourteau,les saveurs jouent en délicatesse. En plat principal, tradition oblige, le quasi rôti ou le ris de veau avec leur risotto d’épeautre et endives braisées n’autorisent aucune retenue. Sans faillir à cette atmosphère gourmande,le plateau de fromages propose une sélection affinée à coeur. Le point d’orgue sera le choix du dessert. Si la tarte Amandine de poires pochées au vin rouge avec sa glace à la châtaigne s’associait à ravir avec le retour du froid, le classique Baba au rhum d’Astier y fait figure de star tant par la légèreté de son biscuit que par la générosité du vieux rhum qui l’accompagne. Côté cave,le Pouilly fumé Maison Blonde 2008, leBergerac 2008 « Gloire de mon père », ou le Bourgogne Dom Rion 2010 accompagnèrent sans mauvaise surprise ce repas.
Interview de Frédéric Hubig
Qu’elle était l’historique de ce restaurant ouvert à la fin des années cinquante ?
ASTIER a été créé par Monsieur et Madame ASTIER en 1956, Madame Jeanne Astier étant en cuisine, Monsieur Astier en Salle.En 1974, Mr Astier décède, Madame Astier propose à Mr Picquart, gérant d’une société d’outillage devenu fou de cuisine, de lui apprendre le métier. Quelques années plus tard, Michel Picquart lui rachète Astier et en fait le premier établissement « bistronomique » parisien en réalisant des plats entrant dans le registre de la cuisine bistrotière à base de produits de haute qualité réservés jusque là aux établissements gastronomiques. Il innove également en matière de vins en incluant dans sa carte les premiers vins traités et élevés en bio-dynamie.En 1995, il cède ses parts à ses 2 plus proches collaborateurs, Messieurs Clerc et Vergnaud qui tiendront Astier 11 ans pour le céder en 2006.  Comment voyez vous évoluer la clientèle de celui-ci ?
La clientèle d’Astier s’est diversifiée au fil des 5 dernières années. Très parisienne, elle s’est rajeunie, est devenue plus féminine (Astier était devenu, très tôt un bastion très masculin par sa cuisine consistante et ses soirées entre copains). Cependant, la clientèle d’Astier vient aussi des 4 coins du monde et entre toujours avec beaucoup de respect dans ce lieu de réjouissance.    Avez vous prévu des évolutions marquantes pour les prochains mois ?
Nous allons, dès le mardi, proposer à nos clients une opération 20 sur Vin qui permettra de bénéficier d’une réduction de 20% sur les vins  hors les vins de La Collection d’Astier.

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