Feature, High tech, Movies 21/04/2010

Tout Much, la Münch

by Rédaction

Au détour d’une rue, sur  l’affiche du film une Münch Mammuth apparaît avec Depardieu, j’ignore si le film est «à voir» (j’ai des doutes) , mais la Münch oui! C’était un de ces objets fous des années 70, fabriqué de façon confidentielle, à à peu prés 476 exemplaires, presque un objet d’art. Cette moto faisait l’objet de conversations sans fin des motards de l’époque, je devrais même dire qu’elle faisait figure avant la date de moto complètement virtuelle. Et tout ce qui s’y rattachait le semblait également. LeMammyth 4 concessionnaire de la marque  même existait-il?  Le prix était astronomique, les délais d’attente l’étaient aussi.

Mais c’était son poids plus que sa puissance, qui était l’objet de toutes les supputations. Il reléguait les Harley Electra Glide, au rang de trottinette, et la question était de savoir si cette moto était utilisable.

Et  puis des versions de plus en plus puissantes apparurent, à l’esthétique «indiscutable», c’est à dire sans aucune.

Car ce qui frappait le plus pour cette moto, c’était ce que l’on pourrait appeler  aujourd’hui son design, absolument et uniquement tourné vers le pratique, peut-être pas pour le motard, mais pour le moteur oui!

Tout était disposé, conçu pour celui-ci, «un moteur de voiture», l’impensable pour des motards, mettre un moteur de voiture dans le cadre d’une moto. Ce sacrilège honni de tous en fascinait beaucoup malgré tout . Les deux phares accolés, esthétiquement aussi surprenaient, je devrais dire fascinaient. Il y a des détails comme ceux-ci qui finissent par forger un mythe.  Pour nous, passionnés par les deux temps hyper rapides et super performants, la Munch Mamouth n’était qu’un dinosaure condamné à disparaître. Aujourd’hui le deux temps n’est plus, mais La Munch Mamouth réapparaît en tête d’affiche. C’est le moins que l’on puisse dire  car cette moto est même à nouveau fabriquée en Allemagne par un artisan dont voici le site: www.mammut-1000.de.

C’est ainsi que le mythe perdure. Quant à moi, je continue à rouler en Mach III, non mais!……. et rien ne m’arrête, surtout pas ses freins.

Forks magazine

© Fork 2010

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