Mais les analyses divergent en deux points fondamentaux, le premier: la conduite à tenir assouplissement monétaire à l’image de la Réserve fédérale (Fed) à Washington, et, à Londres, la Banque d’Angleterre (BoE), s’opposant par leur action à la politique beaucoup plus stricte de la BCE.La seconde sur la façon d’analyser les causes de celle-ci, car si il ne s’agit pas d’un réajustement conjoncturel cette situation inédite serait elle du aux conséquences de l’effet de la volonté d’orienter vers un alignement les salaires européens sur ceux des pays émergeant afin de gommer le fameux écart de compétitivité mondiale.
En ne modifiant pas ce dogme sur les salaires la BCE doit lors de sa réunion mensuelle jeudi 3 avril mieux définir sa position avec pour corollaire à minima de changer sa politique monétaire dans les mois qui viennent si la persistance de la réduction de l’inflation qui c’est déjà fortement éloigné des objectifs de 2% annuel, ne soit plus que de 0,2% à la fin de l’année 2014, c’est à dire aux portes certaines de la déflation.