Count Down nous donne l’exemple d’un excellent documentaire. Dans sa première partie il nous présente comment est apparue l’arme atomique. Pays par pays, inéluctablement, l’arme atomique se trouve être à la disposition d’un plus grand nombre de gouvernements. Neuf pays sont officiellement possesseurs de l’arme nucléaire, toutes les conséquences sont évoquées dans ce documentaire, autant celles liées à un accident de commandement, à une erreur humaine, à l’épreuve technique, que celles liées au terrorisme. Mais l’analyse se porte aussi sur la chaine destinée à la mise à feu de l’arme atomique, avec les multiples failles des procédures mises en places.
Celle d’un composant à 1,5 dollar qui, du fait de sa déficience, crée un enchainement d’événements conduisant à peu de chose prés au déclenchement de tirs de fusées balistiques nucléaires, révèle un monde au-delà de l’angoisse. Mais ce qu’il faut surtout retenir de ce film, c’est que celui-ci prône le désarmement nucléaire à l’échelon mondial, afin d’éviter que par décision politique l’on décide de s’en servir à nouveau. Il révèle aussi statistiquement que le nombre de risques pour que la bombe puisse accidentellement être mise en oeuvre se rapproche inexorablement.
Dans l’interview ci-dessous, réalisée lors de la conférence de presse au festival de Cannes, les principaux points du film sont repris: