Feature, Mode 01/07/2010

Du talent, de la tenue, mais pas d’éclat……..

by Rédaction

Les défilés homme ont commencé, Victor & Rolf sur les airs électroniques de La Roux: la popstar britannique y a ajouté un peu de glamour, le duo néerlandais a présenté une collection simple avec des couleurs  brun, kaki, pastel, des vestes kimono, un élégant ensemble smoking bermuda,  noir de bien entendu?

Gustavo Lins au look moins strict, vêtements légèrement déstructurés, cols asymétriques, cravate foulard, cravate cuir, une vision moderne  faite d’assemblages pour certains modèles de pièces de cuirs en superposition. Chez Gaspard Yourkievich, assemblage de couleurs pastel, patchworks, bermuda, des détails: double revers sur veste homme grise. Certaines pièces sont d’une inspiration très chic, presque intemporelle, d’autres plus classiques et certaines très audacieuses: une ouverture à 360°.

Pour une «nouvelle cause» Paul Helbers  pour Louis Vuitton contre-attaque au travers d’une collection «militarisée», sacs à dos, poches parachutes tendance très fluide, le street wear «s’infiltre» un peu plus à chaque saison. Une esthétique plus marquée, plus fine avec Wooyoungmi au travers de superpositions de manteaux et de vestes trois-quart avec et  sans manches, une fluidité des matière et des coupes, des couleurs  kaki, beige, bleu. Impression fugace de qualité et de talent chez Kris Van Assche de Dior Homme,  collection structurée et intensément réfléchie alternant basics, détails audacieux, un certain classicisme et peut être trop de retenue, pas assez «out of control». «So English» pourrait-on être tenté de dire face à la collection de Paul Smith; d’ailleurs il ne s’en cache pas: c’est rock and roll cette saison, même année 70, donc modernité et contrôle, mais un style fait de chapeaux, d’imprimés à fleurs, de redingotes, jacket, vestes du soir, couleurs pourpre, verte, grise, bleue, violette, mais rassurez-vous «point d’acide». Lucas Ossendrijver et Alber Elbaz font sortir une artillerie lourde en noire, trop épisodiquement accentuée d’une couleur vive, le dimanche matin lors de l’affichage Lanvin collection Printemps-Été.

Que reste-t’il de ces défilés? Une certaine mélancolie pastel et chic, mais point de génie, ni d’extrême création.


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