En cette rentrée les grands musées parisiens restent à la recherche de succès sûr.

by Rédaction

Au Musée du quai Branly se tiendra une exposition au titre principal et évocateur de «Baba Bling»  du 5 octobre au 30 janvier. Son sous-titre vient nous aider à saisir le sens caché, bien loin heureusement du Bling-Bling ressassé à l’infini par certains. En l’occurrence le fil conducteur suit les  «Signes intérieurs de richesse à Singapour». Mais ne nous leurrons pas trop longtemps! Il ne s’agit pas totalement de pure spiritualité, mais d’un mixte chinois et malais de mobilier, textiles et porcelaines. Quant à l’explication du titre la notion de richesse affleure aisément de l’élément Bling. Le Baba, lui , dans ce cas, n’a pas la moindre connotation « cool»,  ce nom désigne simplement à Singapour les descendants des communautés chinoises venues dès le XIV  ème siècle dans le sud-est asiatique.

Le Centre Pompidou, présente Arman, démêlant les raisons et motivations qui ont entraîné le fondateur du nouveau réalisme, ce mouvement inventif et critique. Post industriel il évolue de la création d’un art répétitif à une production banalisée vingt ans plus tard.  Cent vingt pièces et l’exposition du 22 septembre au 10 janvier 2011 devraient nous apporter les éléments de réponse à ces interrogations que soulèvent encore cet artiste et ses oeuvres.

Toujours au Centre Pompidou  du 15 septembre au 3 janvier,sera présenté le travail de Gabriel Orozco, un artiste mexicain, né en 1962, impertinent et vif.

Et parmi les expositions d’importance, en voici une qui garantit une longue attente à l’étourdi qui voudra pouvoir dire «j’y étais», celle consacrée à Claude Monet au Grand Palais. 175 de ses oeuvres sont réunies pour une formidable rétrospective du 22 septembre au 24 janvier 2011. Au Petit Palais, du 21 octobre au  16 janvier 2011, l’Italien Guiseppe de Nittis,  et Jean-Léon Gérôme au Musée d’Orsay, du 19 octobre au 23 janvier 2011, prolongent cette réflexion sur les mouvements artistiques contemporains de l’impressionisme. Jean-Léon Gérôme s’impose en peintre académique , dans un travail dont le résultat s’avère en contre-pied de celui de ses contemporains impressionnistes .

Forks magazine

© Forks 2010

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