Interview, Politique, Video 17/10/2013

La politique autrement: Interview de Marianne Picard Mrc

by Rédaction

A l’approche des élections municipales découvrons au vu des dernières législatives comment cela se passe t’il pour les petits candidats. En effet,  les médias suivent en priorité lors des élections les candidats des parties politique les plus important qu’ils soit ministre ou ancien ministre, ou chef de partie mais qu’en est-il du quotidien des petits candidats loin des conférences de presse médiatiques ?

En effet lors d’une campagne il est primordiale de se faire connaitre surtout pour les parties dont on ne parle pas ou très peu et qui sont très souvent dans l’ombre des grands. Le quotidien d’un candidat n’est alors pas un enchaînement de réunion politique mais de définir les endroits stratégiques où l’on peut capter de l’électorat et être vue par rapport aux autres partis, où l’on peut échanger. Il faut alors analyser dans sa circonscription grâce aux résultats électoraux précédent les lieux clé où l’on peut « créer une brèche ». Parmi ces parties politiques nous avons demandé a Marianne Picard qui représentait le MRC lors des législatives comment se passait une élection législative? Marianne Picard candidate aux poste de député pour le MRC, mouvement républicain et citoyen, nous explique ce qu’il en est, l’arrière de la scène pour ces parties.

 

Le MRC est un petit partie qui a obtenue 1,04 pour cent de voix lors des élections législatives sur la onzième circonscription de Paris de 2012. Créé par Jean Pierre Chevènement en 2003, ce partie de Gauche, soutient François Hollande et  prône parallèlement une position quand à l’Europe avec un redressement de la république; la laïcité avec pour but de donner des moyens réel a l’école, rétablir l’autorité des enseignants avec une mission d’instruire plus que d’éduquer, ainsi qu’une rèindustrialisation de la France afin de créer des emploies d’abord sur le territoire plutôt que d’ externaliser les emploies. Il se distingue du front de gauche par son attachement à la nation et à la citoyenneté et du PC par le regret du glissement vers la social démocratie, détaché des classes populaire et ouvrière.

Marianne Picard nous explique que  » Le sixième arrondissement n’est pas une circonscription intéressante car l’électorat y est trop faible. Il est préférable de se concentrer sur le quatorzième arrondissement, ou dans les endroits où l’on trouve des gens qui font partie d’une droite modérée et qui ne veulent pas voter Sarkosy ou l’UMP ». Au sein d’une cironscription les lieux clé sont alors les sorties d’école, les marché, les sortie de métro et les lieux de passages qui permettent de distribuer des professions de fois et échanger avec les passants.

Toutefois une campagne ne se limite pas à définir des endroits stratégiques, mais est aussi et avant tout  une expérience enrichissante qui permet le contact humain, l’échange d’idée, le partage de ses valeurs avec les autres militants et les gens rencontrés. Il faut alors « montrer que les idées développé par Chevènement auquel on reproche souvent d’être trop intellectuelle sont très concrète et s’applique à la vie de tout les jours. » Finalement le contact humain est ce qui fait en partie la richesse d’une campagne, ce qui l’en reste ne sont pas seulement les chiffres mais aussi les rencontres. Marianne Picard nous raconte l’un des  moments forts de la campagne pour elle: « Le dernier jour des élections, nous n’étions pas autorisé à distribuer des tract mais à être présent physiquement. Nous avions donc monté un stand devant le parc Montsouris  sur lequel nous échangions avec les passants autour d’un verre de 10h à 19h30. J’ai fait la rencontre d’une fonctionnaire publique, photographe amatrice avec laquelle j’ai échangé sur toute sorte de sujet comme la question de la culture, les problèmes de l’abstentionnisme, la question de la santé publique, l’Europe et l’euros. Cette personne m’a envoyé  quelques jours après  les photos qu’elle affectionnait particulièrement. »

En outre pour les petits parties l’objectif n’est pas tant en terme de voix mais de présence pour développer le MRC, il n’y a pas  de calcul, il faut avant tout se faire connaître ainsi  d’obtenir 1 pour cent de voix pour garder le financement des pouvoirs publiques . De plus les objectifs principaux pour le MRC sont d’être présent lors des prochaines élections municipal en 2014  pour cela il faut prévoir avec leur partenaire de gauche une union solide face au candidat Fillon et face a l’UMP. L’enjeux est donc de travailler  sur des propositions fortes et riches en analyse, principal force du MRC. Avec pour but de maintenir Paris à gauche avec un projet renouvellé qui oeuvre au rassemblement.

Le manque de moyen financier et de notoriété  rend cette tâche hardu, puisque pour financer une campagne il faut 50 000 euros hors bulletin de vote et profession de fois. Cette somme étant  remboursé uniquement si le partie atteint au moins 5 pour cent de voix lors des élections. En outre les petits candidats qui se présente face au maire n’ont pas le bonus d’un détenteur de mandat: la notoriété. En effet le maire est connu et connaît les réseaux, les commerçants et les parents d’élèves ceux qui représente un appui non négligeable. Toutefois ce petit partie possède  des locaux 3 avenue de corbéra dans le 12 eme arrondissement ainsi qu’une petite cinquantaine de militant actif dans le quatorzième arrondissement.

 

Les moyens et l’aide étant moins importante pour les petits candidats engendre une série d’anecdote. Loin du glamour des grands, les petits candidats collent eux même leur affiches. Certain candidat  ont tellement peut de moyens, que leur affiche se limite a une image de leur visage format A4 .Il arrive même que certain se trompe de circonscription et arrache les affiches des candidats qu’ils pensent être sur leur emplacement. «  Une dame c’était trompé de circonscription et avait arraché mes affiches, elle était furieuse et avait appelé le MRC en leur expliquant qu’une brune aux yeux bleu collait ses affiches sur son emplacement, j’ai donc dût  recommander des affiches. » raconte Marianne Picard avec le sourire. En outre les horaires de travail ne sont pas aménagé pour ces candidats lors de la campagnes, ils doivent prendre sur leur RTT et temps de vacances, rajoutant une inégalité et une difficulté par rapport aux plus grands.

Albane Cousin

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