Sous l’égide de l’Institut Suédois de Paris, qui régulièrement au gré de ses expositions nous fait partager le meilleur de la vie culturelle de ce pays presque aux confins de l’Arctique, en ce mois de mai, est organisé le troisième festival de musiques actuelles suédoises en divers points de la capitale. Cinq salles , La Maroquinerie, le Point Ephèmère, la Gaîté lyrique, le Trabendo et l’Institut Suédois accueillent du 11 au 16 mai des concerts .
Ces concerts « live » nous permettent de mieux appréhender cette musique aux tonalités particulières. Bien que la plupart de ces chansons soient en anglais, il s’en dégage un timbre particulier, une musicalité d’une personnalité certaine.
Une liste musicale est disponible: http://soundcloud.com/festival-aao/favorites
Quelle a été votre évolution en solo, et avec votre groupe ?
J’ai fait cela pendant quatre ans non-stop, et j’ai pensé que je voulais faire quelque chose de nouveau, alors j’ai décidé que je ferais un disque avec un groupe. Je pense que je suis plutôt une artiste solo. En effet, vous pouvez improviser plus. Mais il a été formidable pour moi de commencer à jouer avec un batteur. Il y a toute la puissance sur laquelle s’appuyer.
Oui, la présence de votre groupe implique t’elle une façon d’enregistrer différente ?
Mais bien évidemment vous les avez fait travailler sur votre propre texte ?
Exactement. J’avais déjà travaillé avec les chansons depuis un peu plus de six mois. Puis je suis allé à Stockholm pour enregistrer, et je savais ce que chacun devait faire.
Quel est votre lieu de vie ?
J’habite à la campagne. C’est un petit village de 400 personnes et j’ai un atelier dans le centre. Il s’agit d’un magasin de matériel. Il y a aussi une petite chapelle, et puis ma maison. J’ai acheté cette maison un an et demi auparavant, et j’ai déménagé là-bas, en été, afin d’avoir un bon endroit pour travailler. J’ai un piano à queue et beaucoup d’instruments. J’ai vécu à Stockholm pendant douze ans et, après une longue tournée, je n’avais pas envie de revenir en arrière. Touring est devenu tellement mieux maintenant que j’y ai ma maison. C’est la seule sécurité que j’ai.
D’où vient la poésie de vos textes ?
Lorsque j’écris des paroles, je ne remarque pas ce qui se passe autour de moi. Je suppose seulement que je suis là, c’est pourquoi je veux que ce soit silencieux. Il y a moins à voir à la campagne, et plus à voir avec le fait d’être attentive au monde d’une certaine manière, sans risquer d’être dérangée. Je dois laisser aller mes inhibitions.
Forks magazine © Forks 2012
INSTITUT SUÉDOIS
11 rue Payenne 75003 Paris
01 44 78 80 20
www.institutsuedois.fr
13 €
POINT ÉPHÉMÈRE
200 quai de Valmy 75010 Paris
01 40 34 02 48
www.pointephemere.org
13 € + frais de location / 15 € (sur place)
LA MAROQUINERIE
23 Rue Boyer 75020 Paris
01 40 33 35 05
www.lamaroquinerie.fr
18 € + frais de location
LE TRABENDO
211 Avenue Jean Jaurès 75019 Paris
01 42 06 05 52
www.letrabendo.net
Entrée libre
LA GAÎTÉ LYRIQUE
3 bis rue Papin 75003 Paris
01 53 01 51 51
www.gaite-lyrique.net
12 mai : 25 € / 20 € (tarif adhérent)
13 mai : 18 € / 14 € (tarif adhérent)
12+13 mai : 40 € / 32 € (tarif adhérent)