Aujourd’hui, 20 juin 2021, premier tour des élections régionales. Les sondages donnent Valérie Pécresse largement gagnante de ce premier tour. Elle peut compter sur la Mairie de Paris pour pouvoir améliorer notablement son score. En effet, les déclarations tous azimuts de la Mairie de Paris sur l’ interdiction de l’accès au centre-ville, accompagnée des mesures au 1er juin interdisant à nombre de véhicules de circuler dans la zone intérieure, sont de nature à renforcer les votes autour de Valérie Pécresse qui peut ainsi profiter d’une réaction à un courant trop écologique. A cet instant les sondages montrent bien que les voix, au niveau des écologistes et de la gauche, sont extrêmement éparpillées et que Valérie Pécresse n’aura pas de compétiteur solide ni au premier, ni au second tour.
Durant son mandat, Valérie Pécresse a mené une politique prudente, ce qui a créé une sorte de continuité avec, bien évidemment, une teinte plus à droite que sous les mandatures de Jean-Paul Huchon.
Le projet de campagne présenté par Valérie Pécresse se structure autour de cinq principes directeurs et cinq grandes priorités. Au nom d’une région propre d’une part, une attention particulière est portée à l’écologie, accompagnée d’un objectif zéro carbone. Une ambition économique apparaît d’autre part avec un appui aux entreprises et à l’emploi, un engagement financier aucune autre impôt. Elle s’engage aussi contre les incivilités, et la continuation de l’amélioration des transports. Enfin un objectif anti-corruption, et la continuation de l’amélioration des transports.
Sa politique en faveur des entreprises francilienne est confirmée par une série de promesses électorales dans le cadre d’un budget de 5 milliards d’euros. L’ effacement de dettes pour 7000 petites entreprises franciliennes, accompagné de la création d’un fonds d’investissement stratégique, est prévu.
Parmi les promesses de campagne plus sociales, figure une aide pour les jeunes actifs de 4000 € pendant six mois. De même, des aides de la région appuieront les choix d’orientation des étudiants en faveur des métiers des secteurs qui recrutent. Les aides à la formation sont poursuivies avec une enveloppe 200 000 formations, et dans cette même voie, celle de l’aide à l’enseignement supérieur et à la recherche avec un budget de 10 milliards. La création d’une banque régionale des jeunes accorderait des prêts aux étudiants ne pouvant bénéficier de caution parentale, avec un objectif de 20000 € de prêt étudiant sans caution, et des prêts d’honneur de 10000 € pour les créateurs d’entreprise.
Un objectif de campagne très ambitieux qui est d’arriver à 100 % des lycées, avec un ordinateur portable pour chaque lycéen, sans omettre une aide de 1300 € pour le permis de conduire.
Jean Cousin