Il s’agit de la 18e édition du salon Moto légende, d’année en année elle acquiert une image de marque grandissante, accompagnée d’une fréquentation de plus en plus importante. C’est en effet l’occasion pour un public des plus large de pouvoir acquérir les motos mythiques des années 1970, trouver des pièces rares, ou prendre contact avec des entreprises qui peuvent chromer, refaire des pièces que cela soit des Anglaises, des Italiennes ou des Japonaises. Il est possible de voir sur le stand de Mitik
Moto grand spécialiste des Kawasaki deux-temps, devant l’Eternel, des machines superbes (voir le lien sur leur site). Le marché évolue comme nous le confirme Patrick Caralp « les côtes des machines varient chaque année, actuellement, une forte fièvre spéculative touche les Kawasaki mach III premiers millésimes des années 68-70, a près de 13 000 euros pour les modèles irréprochables les modèles suivants a compter de la 500 D sont moins côtés « . Si chacune de ces nationalités évoque pour l’initié des motos devenues de légende, avec déclinaison de cylindrées et d’accessoires sophistiquée. L’amateur peut chiner parmi la bourse où l’on peut trouver absolument tout, du réservoir « candy » aux « quatre cames Italien » des années 70. Il y a aussi la possibilité d’acquérir des produits spécifiquement dédiés à la rénovation et à l’entretien des motos, dont l’un des leaders est Restom et qui pour ses vingt ans d’existence présente toute une série de nouveaux produits.
Cette année, d’ailleurs le thème majeur est celui lié aux motos Suzuki , beaucoup de motos de courses qui font d’ailleurs partie de l ‘»Ecurie Gérald Moto » , « ce team est originale car il a pour vocation de protéger un patrimoine constitué de moto de course » déclare Gérald Armand qui depuis plus de trente ans a acheté ces motos de cours et les restaurer afin qu’elles puissent être dans leur « ‘état d’origine« . La Suzuki 500 présenté en photo « appartenait à Marco Luchinelli, il s’agit de la première compé-client produite par Suzuki, auparavant seul Yamaha commercialisé des motos de cours destiné à des écuries et pilotes privées« .
Les livres sont aussi présents, un titre originale sort du lot réalisé écrit si ce n’est mis en scène par Pascal Szymezak journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur Harley Davison. En effet le livre American Fredon Machine est accompagné d’un cd musical « Ballad of easy rider, et d’un dvd the Wild Angel. On visite le mythe Harley-Davison, comment il s’est forgé, ses apparitions dans les film d’Hollywood. Car Harley-Davison, à su créer, une histoire autours de ses motos, tellement forte, qu’elle est à la base d’une culture qui imprègne l’objet moto, de liberté si ce n’est de rébellion. Un exemple de l’influence de ce mythe la chanson de Brigitte Bardot de Serge Gainsbourg « je ne crains plus personne sur mon Harley-Davison. www.forksbooks.fr
Un autre titre écrit par Jacques Bussilet dans l’ouvrage « L’age d’or du Continental Circus », nous fais part de la formidable expérience qu’il a vécu lors de ces courses et de l’ambiance extraordinaire qui existait alors. Prés de 350 photos de François Beau illustre ce livre accompagnée d’un dvd sur les circuits les plus célébres du road racing: Cookstown, Dundrod Kells, Macao et Tandragee.
Une préface de Gioacomo Agostius sous le titre « Oui, j’ai la nostalgie du Continental Circus », nous fait part de ses petits calepins, sur lesquels il notait tout les données et informations sur chaque course, ce qui correspondait aux ordinateurs d’aujourd’hui. Mais surtout ce qui est marquant dans l’ouvrage de Jacques Buissillet, c’est aussi la description de lente mutation du monde de la course. De l’époque ou la « débrouille » était la marque des meilleurs, à celle beaucoup plus aseptisée d’aujourd’hui. Moment ou les paddock se sont divisés en deux partie celle des grandes écuries , astiqués de frais, flanqués des motor-homes des pilotes et des structures des hospitality. et à l’autre bout le coin des « Kantagais » comme surnommait affectueusement Pierre Blanchet un vieux routier des relations publiques. La joyeuse anarchie qui régnait dans le parcau moment de l’installation de tous avait disparus. On a vu apparaître un placier.
Vous pouvez trouver aussi sur le salon , des machines “classiques” ou “néo-rétro” et des “custom” en avant-première. Ainsi, que leurs gammes “classic” et “néo-rétro” et les incroyables travaux de customisations de concessionnaires, préparateurs et… clients !
Mais aussi de produits destiné a entretenir ces merveilleuses machines, Triplewax la marque à une gamme destinée à embellir ces motos collectors, comme aussi les plus récentes. Une série de produits a attirer notre attention, nous avons pu les tester il s’agit de Brillant Flash et Soin Brillant, ces deux produits permettent en un minimum de temps de donner un éclat polish aux peintures et surfaces plastiques, et l’effet est vraiment bluffant.
Forks magazine
© Forks 2015
Du 20 au 22 Novembre 2014
Parc Floral de Paris
accés: www.parcfloraldeparis.com/parc_floral.html