Politique 17/06/2019

Stanislas Guerini lance la campagne des municipales pour le LREM

by Rédaction

Grand raout à 13h ce jeudi 17 juin 2019 pour la première conférence de presse sous le titre Municipales 2020.

Stanislas Guerini, Délégué général de La République En Marche, annonce: « Nous avons l’immense responsabilité de transformer la République » avec la « réhabilitation de la valeur travail ». La commission nationale d’investiture compte 16 membres, « souveraine, forte », elle constitue « le socle commun de toutes les investitures, avec plusieurs vagues d’investis de juillet à décembre ». «  En juillet, confirme-t’il, nous formerons les premiers citoyens investis. Nous avons une méthode, un calendrier, un socle ».

Après des Européennes, somme toute réussies, le mouvement LREM a en effet pour objectif de réussir aux municipales – ce qui correspond d’ailleurs au calendrier électoral. Mais pour un parti qui n’avait à sa création aucun élu sous sa bannière, et un Président de la République, qui n’avait jamais obtenu aucun mandat électoral avant son élection en 2017 , c’ est malgré tout une gageure.

Le LREM est de fait un parti politique différent. Son originalité est due à sa structure initialement destinée à permettre l’arrivée d’Emmanuel Macron à la plus haute fonction de l’ Etat. L’ idée originale avait été de mettre en oeuvre des adhésions faites par le règlement d’une cotisation comme il était d’usage dans les partis du « vieux monde ».

Il suffisait de s’inscrire sur le site de LREM pour être comptabilisé, ce qui a permis au mouvement d’annoncer plus de près de 400 000 adhérents au coeur de la bataille présidentielle. D’ailleurs, en novembre 2017, Aurore Bergé , députée des Yvelines et porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale, déclarait à France Info: « On a supprimé les barrières traditionnelles pour l’entrée des partis politiques. Aujourd’hui nous sommes le premier mouvement politique de France avec 400 000 adhérents. »

Aujourd’hui sur le portail du site La République en marche il est annoncé 415 489 adhérents. Dans le cadre de la bataille des municipales, c’ est une première présentation de 19 candidats. Le LREM a effectivement besoin d’une implication locale. Si 2000 conseillers municipaux sont actuellement estampillés LREM, l’ objectif est d’ en avoir 10 000.

« Nous voulons que nos idées progressistes puissent réussir » affirme Stanislas Guerini. Il considère donc qu’il est nécessaire « d’avoir une implantation locale ». Ce serait marquer la différence entre transformer en local, et réformer à l’Assemblée nationale.
D’autres principes sont évoqués, comme l’engagement nécessaire, le renouvellement des visages politiques, dont l’apport des femmes. Pour Stanislas Guerini, c’est l’occasion de donner du sens, et d’agir avec ceux qui ont « l’ état d’esprit de vouloir que le pays réussisse ».

Pour ce faire, un objectif: le «Campus des Territoires », des listes paritaires y compris dans les villages de moins de 1000 habitants, accorder leur place aux candidats issus de la société civile, avec des actions rurales. Lors de ces élections le LREM souhaite mettre en oeuvre une société inclusive, avec un candidat ayant un handicap visible ou invisible.

Deux autres points sont aussi mis en avant: le choix républicain en cas d’éventuelle présence du RN et d’une bascule au RN. Mais aussi une loi sur le cumul avec pas plus de trois mandats, et pour ceux qui seront à ce chiffre, cela sera leur dernier mandat sous l’investiture LREM.

Des principes républicains aussi, comme par exemple la transparence de l’attribution des places en créches. Le tout est réuni sous la bannière de la démocratie participative, l’objectif est de retendre le tissu social, sans oublier l’écologie, ni omettre une ville plus inclusive avec des pratiques plus transparentes. Et, pour finir, avec comme objectif de début de campagne, dépasser les 7 % de candidates féminines élues.

Toutefois tous ces principes semblent s’affiner d’ores et déjà, et s’en éloigner comme l’actualité le laisse paraître dans la bataille pour l’investiture des LREM pour Paris. D’ailleurs Aurore Berger déclarait ce matin sur France Info: « On ne change pas les règles en cours de parcours. C’est une commission d’investiture qui décidera : il n’y aura pas de primaire à Paris ». Et si Météo France annonce un été chaud pour l’ensemble du territoire, cela semble aussi devoir être le cas pour les investitures LREM.

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