Lors de la soirée du second tour des primaires du Parti socialiste à Solferino, les difficultés électorales de Manuel Valls semblaient d’ores et déjà anticipées.
Mais surtout, la prudence était de mise pour la déclaration des résultats, les annonces des résultats du premier tour ayant été l’objet de nombreuses critiques, bien qu’aucun moment il ne fut envisagé que ceux-ci puissent être in-sincères.
Lors des déclarations « off », bien avant l’annonce des résultats, il était établi que le programme du candidat qui serait en tête du second tour serait l’objet de réajustements et surtout serait le résultat du travail collectif du parti socialiste.
Mais dés 18h, et ce dans une fourchette oscillante entre 55 et 60 %, 
l’annonce de la victoire de Bernard Hamon bruisse de toute part, les journalistes joignent leurs rédactions pour les informer du score. Qui sera annoncé officiellement vers 20h30 par le Président de la haute Autorité Thomas Clay et ses membres avec 58,65% des voix pour Benoit Hamon.
Pour le parti socialiste, il apparaissait que la préoccupation majeure était d’une part qu’une annonce définitive et fiable des résultats du second tour puisse être faite.
Et surtout que les deux candidats finalistes puissent se serrer la main sur le perron de Solferino. Les journalistes et quelques militants du PS, attendirent une vingtaine de minutes sous une petite pluie fine que Jean Christophe Cambadélis accompagnant Manuel Valls et Bernard Hamon scelle ce symbole de la réconciliation et de l’union sacrée pour les présidentielles.
Jean Cousin, Dominique Grimardia, Pierre Cusson
