Concours pour gagner des places à la Cinémathéque pour la grande rétrospective Ozu

by Rédaction

Concours  pour gagner des places à la Cinémathéque pour la grande rétrospective Ozu

Avec les éditions Carlotta qui édite une édition rare  des films suivants sous forme d’un coffret dvd dédiè au réalisateur OZU contenant 14 films et un documentaire  dans le cadre de cette exceptionnelle rétrospéctive:

Le Fils unique / Il était un père / Où sont les rêves de jeunesse ? / Une femme de Tokyo/ Histoire d’herbes flottantes / Récit d’un propriétaire / Printemps tardif /Crépuscule àTokyo / Choeur de Tokyo / Une auberge à Tokyo / Été précoce / Le Goût du riz au thévert / Printemps précoce / Voyage à Tokyo.En coffret 12 DVD collector

Le concours envoyer vos réponses à ozu@forks.fr

La question:

Qu’elle est la focale de l’objectif utilisé par Ozu dans tout ses films

Un tirage au sort quotidien aura lieu pour désigner le bénéficiaire de la place de cinéma.

 

La découverte en France du cinéma d’Ozu s’est faite tardivement, avec la sortie en 1978 de Voyage à Tokyo (1953), quinze ans après sa mort, suivie par quatre autres films entre 1979 et 1982 : soit les trois derniers, Fin d’Automne (1960), LeDernier Caprice (1961), Le Goût du saké (1962), ainsi que Gosses de Tokyo (1932). Pour celles et ceux qui n’avaient pas eul’opportunité de suivre la belle rétrospective de la Cinémathèque française en 1980, précédée de celle au Festival deLocarno en 1979, ces cinq films resteront pendant plusieurs années les emblèmes de l’oeuvre. Depuis le choc et larévélation de Voyage à Tokyo, le nom d’Ozu ne s’est jamais vraiment effacé, se transmettant de génération en générationavec une relative aisance, alors que Mikio Naruse, découvert seulement en 1983, n’a pas connu le même sort. On a vu dansle cinéma de Yasujiro Ozu, un peu trop vite parfois, la quintessence de la japonité, entendue par rapport à l’univers desfilms (évolution des moeurs et des usages dans la société japonaise à travers le prisme de la famille, avant et après-guerre)et sur le plan du style : filmer à hauteur de tatami, attrait progressif pour le plan fixe et la frontalité bidimensionnelle,visages compris, ce qui revient à oublier de fait le plaisir des lignes obliques et des diagonales. Et d’écarter aussi cestravellings latéraux ou avant, dont celui stupéfiant, d’une puissance magnifique, dans Eté précoce (1951), à ras de sol, sur lepain jeté et brisé par des enfants furieux de n’avoir pas eu le cadeau attendu.

Toute systématisation du cinéma d’Ozu, quiinvite à de telles réductions dans son principe (répétitions ou variations, de plans ou de situations, retour du même),conduit à épouser de fait l’évolution de l’oeuvre. Avec pour conséquence de considérer ce qu’Ozu cesse de faire commemoins intéressant que ce qui subsiste ou se transforme. Soit épouser l’oeuvre dans le sens d’un chemin tout tracé versl’épure, quitte à sous-estimer ces temps heureux d’un cinéma à l’hétérogénéité stimulante, d’une belle liberté de ton et destyle.

 

Les oeuvres d’Ozu présenté à la cinémathéue:
Ozu aujourd’hui »Une auberge à Tokyo – Yasujiro OzuBonjour – Yasujiro OzuLe Choeur de Tokyo – Yasujiro OzuCoeur capricieux – Yasujiro OzuCombats amicaux à la japonaise / Femme d’une nuit – Yasujiro OzuCrépuscule à Tokyo – Yasujiro OzuLa Dame et les barbes – Yasujiro OzuLa Dame, qu’a-t-elle oublié ? – Yasujiro OzuLa Danse du lion / Une Femme de Tokyo – Yasujiro OzuDernier caprice – Yasujiro OzuUn dimanche avec… les gosses de TokyoEté précoce – Yasujiro OzuFemmes et voyous – Yasujiro OzuLe Fils unique – Yasujiro OzuFin d’automne – Yasujiro OzuFleurs d’équinoxe – Yasujiro OzuLes Frères et les soeurs Toda – Yasujiro OzuLe Galopin / L’Amour d’une mère – Yasujiro OzuGosses de Tokyo – Yasujiro OzuLe Goût du riz au thé vert – Yasujiro OzuLe Goût du saké – Yasujiro OzuHerbes flottantes – Yasujiro OzuHistoire d’herbes flottantes – Yasujiro OzuIl était un père – Yasujiro OzuJ’ai été diplôme, mais… / J’ai été recalé, mais… – Yasujiro OzuJours de jeunesse – Yasujiro OzuOù sont les rêves de jeunesse ? – Yasujiro OzuUne Poule dans le vent – Yasujiro OzuPrintemps précoce – Yasujiro OzuPrintemps tardif – Yasujiro OzuRécit d’un propriétaire – Yasujiro OzuSeishun Hoka Go – Tsuneo HatanakaLes Soeurs Munakata – Yasujiro OzuTokyo-Ga – Wim WendersVa d’un pas léger – Yasujiro OzuVoyage à Tokyo – Yasujiro Ozu

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/yasujiro-ozu,573.html

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